Elle insiste sur ce que ces deux serments sont voués à induire un changement culturel et qu’un serment peut être utile à cet égard, mais dans le cadre d’un contexte plus vaste. Cela faisait défaut dans le serment des banquiers, mais il n’est pas, pour les comptables, une fin en soi — comme en atteste le plan sectoriel de septembre 2014, qui propose le serment en plus de 52 autres mesures.

»D’autres différences importantes, selon Silvia, résultent du fait que la profession comptable « est régie par des réglementations depuis ‘la nuit des temps’ » et que le serment des comptables n’est pas une mesure imposée d’en haut.

Elle croit, en partie pour ces raisons, qu’imposer une prestation de serment aux comptables en tant que condition d’accès à la profession – dans le cadre d’une remise de diplômes, par exemple – et en tant que l’expression des valeurs morales et éthiques inhérentes à la déontologie, parachève les normes de qualité existantes maintenues par le droit disciplinaire. »

Pour accéder à l’article dans son intégralité, consultez le site internet (le texte est en néerlandais). 

Lundi prochain, Silvia parlera du serment à l’occasion d’un atelier intitulé « Van publiek belang naar persoonlijke invulling » (« De l’intérêt public à l’interprétation personnelle ») en préambule de l’assemblée générale de l’Institut néerlandais des Comptables agréés (le Netherlands Institute of Chartered Accountants).